Programme
Toute machine informatique manipule une représentation des données dont l’unité minimale est le bit 0/1, ce qui permet d’unifier logique et calcul. Les données de base sont représentées selon un codage dépendant de leur nature : entiers, flottants, caractères et chaînes de caractères. Le codage conditionne la taille des différentes valeurs en mémoire.
Contenus | Capacités attendues | Commentaires |
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Écriture d’un entier positif dans une base b ⩾ 2 | Passer de la représentation d’une base dans une autre. | Les bases 2, 10 et 16 sont privilégiées. |
Représentation binaire d’un entier relatif | Évaluer le nombre de bits nécessaires à l’écriture en base 2 d’un entier, de la somme ou du produit de deux nombres entiers. Utiliser le complément à 2. | Il s’agit de décrire les tailles courantes des entiers (8, 16, 32 ou 64 bits). Il est possible d’évoquer la représentation des entiers de taille arbitraire de Python. |
Représentation approximative des nombres réels : notion de nombre flottant | Calculer sur quelques exemples la représentation de nombres réels : 0.1, 0.25 ou 1/3. | 0.2 + 0.1 n’est pas égal à 0.3. Il faut éviter de tester l’égalité de deux flottants. Aucune connaissance précise de la norme IEEE-754 n’est exigible. |
Valeurs booléennes : 0, 1. Opérateurs booléens : and, or, not. Expressions booléennes | Dresser la table d’une expression booléenne. | Le ou exclusif (xor) est évoqué. Quelques applications directes comme l’addition binaire sont présentées. L’attention des élèves est attirée sur le caractère séquentiel de certains opérateurs booléens. |
Représentation d’un texte en machine. Exemples des encodages ASCII, ISO-8859-1, Unicode | Identifier l’intérêt des différents systèmes d’encodage. Convertir un fichier texte dans différents formats d’encodage. | Aucune connaissance précise des normes d’encodage n’est exigible. |